Considéré comme une matière première générique, indépendante de son origine ou de sa qualité, le cacao est côté en bourse. Après une hausse totalement inédite de plus de 400% en quelques mois entre 2023 et 2024, son cours continu de faire le yoyo et les marchés espèrent une stabilisation des prix en 2027.
En cause ? Deux mauvaises récoltes consécutives dans les deux pays qui produisent 60 % du cacao mondial, une demande en forte hausse (notamment en Asie), et des stocks au plus bas. Résultat : des prix qui explosent… et des spéculateurs qui en rajoutent.
Mais le problème ne date pas d'hier. Pendant plus de 30 ans, le cacao a été sous-évalué par un oligopole du chocolat ultra-concentré, imposant des prix bas et des conditions abusives aux producteurs. Résultat : appauvrissement des sols, des hommes… et aujourd’hui, une pénurie.
La hausse du cacao traduit donc le besoin urgent de changer les pratiques actuelles du secteur agro-alimentaire. A 2€ une tablette de chocolat vendue en supermarché, il est inévitable qu’un acteur de la chaîne de production soit spolié. Et ce n’est jamais le trader, l’industriel, ou le distributeur… Il est temps que les agriculteurs puissent vivre de leur travail et investir dans leur exploitation en vendant leur cacao au juste prix.
Du côté de chez PLAQ
Nous n’achetons aucun cacao en bourse. Depuis 6 ans, nous travaillons uniquement avec des cacaos de spécialité, cultivés en agroforesterie, à des prix justes et stables, en lien direct avec nos producteurs.
Mais même ces partenaires, soucieux de préserver la qualité de leurs fèves et leurs terres, ont dû ajuster fortement leurs prix.
Pendant que le cacao en bourse a quadruplé en un an, en passant de 2,5 € à 10 € le kg, le prix de nos cacaos a doublé, passant d’un prix moyen de 8 € à 16 € le kg. Une hausse que nous ne pouvons absorber qu’en ajustant constamment le prix de vente de notre chocolat.
Les meilleurs fèves au monde, traçables issues seulement de l’agroforesterie,
La recette la plus pure (aucun additif) et pas de beurre de cacao ajouté dans le chocolat noir,
Cette ligne directrice, avec la qualité et le goût au coeur, ne changera pas. Être à la fois épicuriens et militants est un choix qui a un prix. Merci de nous accompagner dans cette exigence.
Si le sujet vous intéresse, nous vous conseillons l’écoute de cet entretien et la lecture de cet article.
Sandra et Nicolas